Le parc national
de Mayumba

Un Parc National unique au monde
pour la ponte des tortues Luths

Date de création : 2002

Superficie : 920 km2

Altitude maximale : Niveau 5m car il débute sur la plage

Habitats : Forêts atlantiques littorales

Province : Nyanga

Villes les plus proches : Mayumba

Aéroport le plus proche : Mayumba

STATUT :
– Inscrit sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO

PÉRIODE IDÉALE :
– Baleines à Bosses : de Juin à octobre avec un pic entre mi-juillet et mi-Août.
– Tortues Luths : D’octobre à mars, avec un pic entre décembre et janvier.

Véritable bijou des parcs marins, le parc national de Mayumba protège une zone côtière de 920 km2 à l’extrême sud-ouest du Gabon.

Un Parc National pour la protection de la vie marine

La côte de Mayumba est caractérisée par une longue plage de sable, de grandes lagunes d’eau douce ou d’eau saumâtre, des mangroves et des dunes derrières lesquelles se cachent la savane et la forêt. Elle se distingue par la richesse de sa biodiversité, abritant des animaux de rivage (mangoustes, crabes fantômes), mais aussi des oiseaux, des primates (mandrills, gorilles, chimpanzés) et une multitude de poissons côtiers.

 Chaque année entre novembre et avril, le Gabon abrite l’un des sites de ponte de tortues-luths le plus important du monde. Il est vraisemblable que 30% de la population mondiale de ces tortues transitent par le Gabon, dont la majorité à Mayumba. Plus de 550 femelles peuvent venir s’échouer en une seule nuit sur les 80 km qui séparent la ville de Mayumba et la frontière congolaise. La protection des tortues-luths, qui sont en voie d’extinction, est l’une des principales raisons de la création de ce parc.

Des sept ou huit espèces de tortues marines connues dans le monde, quatre existent au Gabon : la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea), la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), la tortue verte (Chelonia mydas), mais l’espèce la plus représentée reste la tortue luth (Dermochelys coriacea). Trois sites au Gabon sont les lieux de prédilection de ces belles géantes. D’octobre à mars, avec un pic entre décembre et janvier, venez observez la vie nocturne de la ponte de ces tortues de mer dans les aires protégées de Pongara, Loango et Mayumba.

Le meilleur moment pour voir les tortues est lors d’une nuit nuageuse à l’apogée de la saison de ponte. Le parc national de Mayumba est un des premiers parcs marins d’Afrique, créé pour protéger l’un des sites les plus importants au monde pour la ponte des tortues-luths, ainsi que pour les zones d’alimentation et de reproduction d’une grande variété d’espèces de poissons et de baleines.

Un site unique
pour l’observation des
Baleines à bosses

De nombreux touristes et scientifiques visitent ce parc afin d’observer les baleines. Plus de 10% de la population mondiale de baleines à bosse passent ou s’établissent dans les eaux de Mayumba chaque année durant la migration annuelle de reproduction entre juin et octobre.

Le spectacle est saisissant : les baleines jaillissent hors de l’eau en effectuant des figures impressionnantes ! Il est fréquent de croiser au cours de la même sortie d’importants groupes de dauphins dont parfois, les rares dauphins à bosse qui se plaisent à accompagner les bateaux des visiteurs. Sous l’eau, on peut apercevoir aussi d’impressionnants rassemblements de raies manta: un animal fascinant dont on connaît encore peu les secrets.

Il faut savoir que dans les eaux Gabonaises du Golfe de Guinée, cette zone maritime est parcourue durant la saison sèche, par le courant froid de BENGUELA, riche en plancton nourricier, qui remonte d’Antarctique. Ce courant qui commence à apparaître vers le mois de mai / juin et qui dure jusqu’à fin septembre environ, sert de lieu d’accouplement à des milliers de baleines.

Quinze espèces de cétacés ont été observés : six mysticètes (rorquals et baleines) et neuf odontocètes (cachalots et dauphins). Ce sont des animaux migrateurs qui passent l’été, austral ou boréal, dans les eaux froides près des pôles où ils se nourrissent. Le Gabon est une des meilleures destinations pour l’observation des baleines à bosse. Ces dernières après une longue migration depuis l’Antarctique viennent dans les eaux côtières pour la reproduction et la mise à bas. Les baleines à bosses sont présentes de fin juin à fin septembre avec un pic entre mi-juillet et mi-Août.

De nombreux endroits du globe peuvent se vanter de la présence des baleines, mais la frénésie des accouplements sur les côtes gabonaises montre qu’elles sont les plus actives au monde. L’observation des baleines à bosse s’effectue au large du Cap Lopez (Port-Gentil), à Loango, à Pongara et à Mayumba.

Bon à savoir

Vous réfléchissez à un grand voyage au Gabon ? Surtout, prenez le temps de vous arrêter dans le parc national de Mayumba. L’endroit est parfait pour vivre une aventure hors du temps, seul ou accompagné. Il est impossible de rester sur sa faim tant les opportunités sont riches !
Facilement identifiable, le parc national de Mayumba est un immanquable en Afrique centrale, et surtout au Gabon. L’orientation du parc national de Mayumba, au Gabon, est parfaite et permet d’observer la faune et la flore locales de très, très près.
Chaque individu y trouvera son compte et saura apprécier les plaisirs qu’offre la nature. Un souvenir pour la vie ! Le parc national de Mayumba est sublime, de par ses décors hors du commun et uniques.

Faune et Flore du Parc National

Les plages accueillent une faune riche dont des varans, genettes, mangoustes, crabes de sable et oiseaux côtiers. On rencontre fréquemment des buffles, des éléphants et autres animaux forestiers sur les plages et dans la végétation dense des dunes qui borde la côte. Mandrills, gorilles, chimpanzés et autres primates habitent la mosaïque de forêt et de savane derrière les dunes.

Les lagunes, dont certaines s’étendent loin à l’intérieur des terres, mêlées d’îles, canaux et rivières, sont des écosystèmes productifs, sources d’une faune et une flore riches, profitant des grandes mangroves, forêts inondées et marécages. On y trouve des hippopotames et des crocodiles, ainsi que des lamantins. Les mangroves constituent un habitat capital pour le développement d’une large gamme d’espèces de poissons et sont importantes pour plusieurs espèces d’oiseaux.