Le parc national de Waka

La force de ce parc est la culture des peuples Tsogho et pygmées

Date de création : 2002

Superficie : 1070 km2

Altitude maximale : 824 m

Habitats : montagnes des massifs du Chaillu

Province : Ngounié

Villes les plus proches : Fougamou

Aéroport le plus proche : Mouila

STATUT :
– Inscrit sur la Liste indicative du Patrimoine mondial de l’UNESCO

PÉRIODE IDÉALE :
– Juin à Octobre : Météo agréable
– Toute l’année : Safari, découverte d’animaux sauvages…

Retranché au cœur du Gabon, le Parc National de Waka est unique par sa richesse culturelle le liant aux peuples d’antan et aux récits spirituels.

L’abri des esprits

Les peuples Tsogho se proclament à l’origine de la religion Bwiti. Ils gardent les secrets mystérieux de la forêt et leurs rites démontrent un lien étroit avec la nature. Paul du Chaillu, l’un des premiers explorateurs de la région, a documenté les mœurs des chasseurs-cueilleurs nomadiques de cette contrée, ainsi que leurs connections symbiotiques avec d’autres ethnies.
Le fleuve de la Ngounié apporte une certaine tranquillité. Au nord, le fleuve de l’Ogooué est source d’inspiration paisible, ayant contribué entre autre au développement du concept de « L’éthique de la révérence pour la vie » Docteur Albert Schweitzer en 1915.
Le tourisme culturel, l’un des trois principaux marchés touristiques, peut donc s’appuyer sur la force spirituelle des peuples du Parc National de Waka et de ses alentours. Ce, d’autant plus que le relief escarpé a protégé le parc des interventions humaines, en faisant ainsi un paradis de la biodiversité.

Le Parc constitue un refuge pour plus de 1500 espèces de plantes, environ 85 mammifères, plus de 400 espèces d’oiseaux, et une multitude de reptiles et d’amphibiens.

La création de circuits
touristiques autour de Waka

Le fort potentiel du tourisme spirituel dans la région de Waka permet d’envisager un réseau de destinations multiples. Quittant la capitale en voiture, les touristes atteindront les montagnes de Waka, où ils continueront leur périple en pirogue le long des rivières, conférant ainsi au voyage un rythme calme et relaxant. Les touristes les plus aventureux pourraient aussi choisir d’ajouter à cette expérience un parcours de rafting en forêt.

Bon à savoir

L’endroit est parfait pour vivre une expérience enrichissante et revigorante, seul ou accompagné. Il est impossible de ne pas être conquis, qu’il s’agisse de sport, de découverte ou de détente. Accessible, le parc national de la Waka est un véritable coup de cœur au Gabon. La situation géographique du parc national de la Waka, au Gabon, est une bénédiction, elle laisse entrevoir un décor rare.

Tout voyageur, qu’il soit sportif ou plutôt adepte de farniente d’ailleurs, saura apprécier les plaisirs qu’offre la nature. Le parc national de Waka reste sublime, vous l’aurez bien constaté ! Le parc national de Waka est centré sur la vallée de l’Ikobé qui emprunte une faille géologique longue de près de 150 km.

Faune et Flore du Parc National

Plusieurs espèces présentes à Waka sont importantes à l’échelle internationale de la conservation. Les animaux les plus importants de Waka sont sans doute les primates et les éléphants, mais le parc est aussi un refuge pour une grande diversité d’espèces des forêts tropicales d’Afrique Centrale.

Globalement, 29 espèces de grands mammifères ont été recensées dans le parc dont : 8 primates, 9 artidactyles, 5 carnivores et 7 autres. Trois de ces espèces (G. gorilla, P. troglodytes et C. satanas) sont considérées comme étant parmi les plus menacées d’Afrique (Abitsi, 2006). La distribution des espèces est assez uniforme sur l’étendue du parc, avec une légère concentration des signes au centre et à l’Ouest et une zone de taux de rencontre réduit au Nord-est. Les taux de rencontre de grands singes (Gorilles et Chimpanzés) sont parmi les plus élevés du réseau des 13 Parcs Nationaux du Gabon.

D’autres domaines ont été étudiés comme les papillons (Geal Vande Weghe) et les araignées (Wayne Madison) ce qui a fourni des résultats intéressants en terme de diversité spécifique. Les petits mammifères, l’herpétofaune, l’avifaune et la faune aquatique restent complètement inexplorés présentement.