Le parc national de Loango

Une mosaïque forêt-savane-lagune en bordure d’Océan

Date de création : 2002

Superficie : 1550 km2

Altitude maximale : 13 m

Habitats : Forêts atlantiques littorales

Province : Ogooué-maritime

Villes les plus proches : Omboué Gamba

Aéroport le plus proche : Gamba

STATUT :
– Site Ramsar 2007
– Inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO

PÉRIODE IDÉALE :
– Juin à octobre : pêche, plage, excursion en pirogue
– Toute l’année : autres activités (découverte d’animaux sauvages, randonnée…)

Situé dans la province de l’Ogooué-maritime, le Parc national de Loango couvre 155.000 ha en bordure de l’océan Atlantique et propose un écosystème rare.


Loango : une plage sans équivalent

Situé dans la province de l’Ogooué-maritime, le Parc national de Loango couvre 155.000 ha en bordure de l’océan Atlantique et propose un écosystème rare.

Ce parc est une mosaïque extraordinaire et complexe de milieux profondément imbriqués : plages, grandes et petites lagunes, mangroves, prés salés, marais, savanes et forêts. Cet écosystème est particulièrement rare et son caractère exceptionnel est accentué par le fait qu’il a été remarquablement bien conservé.

Sur la plus grande étendue intacte de plages de l’océan atlantique en Afrique équatoriale, le temps semble avoir été suspendu. Les éléphants, les hippopotames, les crocodiles, les buffles circulent paisiblement tandis que les tortues de mer se hissent hors de l’eau pour pondre leurs œufs sur les hauts de plages de sable. Depuis la plage, on peut observer des baleines et des dauphins qui effectuent des figures à la surface de l’eau ou bien encore des hippopotames surfeurs, qui se déplacent de lagune en lagune en utilisant les courants marins.

Au-delà des plages, les dunes ont favorisé la formation de lagunes. Derrière celles-ci, des prairies s’étendent telle une ceinture de plusieurs kilomètres de large. Ces savanes abritent des éléphants qui viennent y déguster les fruits succulents de l’icaquier et de l’ozouga, des buffles ou bien encore des bandes impressionnantes de potamochères. Mais Loango est aussi un paradis pour les ornithologues avec ses nombreuses espèces d’oiseaux dont le fameux pseudolangrayen d’Afrique, une grosse hirondelle noire à bec rouge ou encore le guêpier gris rose.

Des marécages envoûtants

On trouve des marais tout au long des lagunes ainsi qu’en pleine forêt ou dans la savane. Mais ceux de la rivière Ngové sont absolument uniques,5 à 10 kms de large sur 45 kms de long. Aucun autre site en Afrique centrale n’en possède de semblables. Les marais sont surtout très importants pour la faune. Ils hébergent un grand nombre de sitatungas et une importante population de lamantins, ils attirent des milliers d’oiseaux aquatiques et, en saison sèche, sont visités par des centaines d’éléphants et de buffles.

Le parc de Loango abrite aussi l’exceptionnelle forêt d’Akaka, une majestueuse forêt marécageuse dont les paysages se reflètent comme par magie dans les eaux noires, créant ainsi un monde fantastique et surréaliste. On y rencontre une importante variété d’espèces végétales et animales.
La réputation de la faune de Loango est internationale. C’est notamment le meilleur site d’Afrique tropicale pour pratiquer la pêche sportive aussi bien en mer que dans les lagunes.
Pour ses nombreux caractères exceptionnels, le parc de Loango mérite le titre de joyau de la couronne au sein du réseau des parcs du Gabon.

Bon à savoir

Le parc national de Loango est peut-être l’une des destinations d’Afrique les plus prisées par les amoureux de la nature. Il conserve des kilomètres de littoral intact, bordé par des étangs d’eau douce et la forêt équatoriale dense. Toutefois, ce qui rend les plages de Loango fantastiques, ce sont surtout les animaux qui s’y promènent : hippopotames, éléphants, buffles, léopards et gorilles.

Pourquoi ces plages de sable blanc attirent-elles les animaux de la forêt ? Parce qu’elles sont longées de pâturages, où les hippopotames et les buffles peuvent brouter, et de rôniers, des palmiers dont les fruits abondants attirent les éléphants comme les bonbons attirent les enfants. Mais c’est avant tout en raison de l’absence de l’homme. Les seules empreintes sur le sable sont celles d’animaux.

C’est parce que l’homme ne vient pas troubler ces lieux que les tortues-luths, menacées d’extinction, choisissent d’y pondre leurs œufs. Les guêpiers gris-rose ont les mêmes goûts ; ils creusent leurs nids en colonie dans le sable à peine quelques mètres au-dessus du plus haut niveau de la marée. Les mois d’été, plus de mille baleines à bosse viennent s’accoupler dans les eaux calmes au large du parc national d Loango.

Faune et Flore du Parc National

Les marais permanents de la plaine de la Ngové (30.000 ha) dont la majeure partie est située dans le parc national de Loango sont uniques en Afrique centrale; ils sont très importants pour l’avifaune aquatique et pour la survie du lamantin Trichechus senegalensis.

Par la beauté de ses paysages et le mélange de milieux marins, lagunaires et de terre ferme, le parc national de Loango a de grandes potentialités sur le plan du tourisme de nature.
Les plages servent de lieu de ponte pour la tortue luth (30 000 nids/an dans le parc national de Loango qui représente le second plus important site de ponte au monde après celui du parc national de Mayumba.