Investir au Gabon

Pays en pleine mutation, le Gabon souhaite investir 21 milliards USD sur les prochaines années pour renforcer les infrastructures et soutenir les pôles de croissance hors pétrole.

Investir au Gabon


Une économie en pleine croissance

En pleine transition depuis 2009, l’économie Gabonaise jouit d’une forte croissance de 5% en moyenne sur la période 2010-2016¹.
Le Gabon s’est engagé, depuis 2009, dans une dynamique de diversification, destinée à redynamiser son économie et à réduire progressivement sa dépendance historique à l’exploitation du pétrole.
L’économie du pays reposera alors sur trois piliers solides : le Gabon Industriel, le Gabon Vert et le Gabon des Services. Cette nouvelle dynamique s’inscrit dans une trajectoire durable avec la mise en place des fondements du développement durable. Un effort inédit d’investissement tant public que privé a également été réalisé afin de bâtir une économie productive. Le Gabon s’est ainsi doté d’infrastructures clés permettant de renforcer la compétitivité et l’attractivité de son économie. Cette dynamique a permis l’éclosion de plusieurs filières, moteurs de croissance, contribuant à transformer le pays vers une économie à forte valeur ajoutée, diversifiée et durable.

Industrie - Gabon
Industrie - Gabon

Un environnement des affaires favorables

Le Gabon a modernisé son cadre des affaires grâce à la :

  • Mise en place d’un guichet unique des entreprises rationalisant le processus d’appui aux entreprises ;
  • Restructuration de la chambre de commerce renforçant les liens interentreprises et structurant les grappes d’activités sectorielles ;
  • Révision et actualisation des codes sectoriels facilitant l’implantation des entreprises. Les codes suivants ont été soit actualisés ou révisés : code des hydrocarbures, minier, forestier, du tourisme, agricole et enfin de l’eau et de l’urbanisme.

Une zone économique spéciale
au service des industriels

Le Gabon porte une attention particulière aux industriels, pour lesquels il a mis en place la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok. Située à seulement 18 kilomètres, du Port d’Owendo, le plus grand du pays, la ZERP de Nkok est un parc industriel multisectoriel intégré proposant des services à haute valeur ajoutée pour les industriels : une plateforme logistique avec des infrastructures et des installations de rang mondial, un statut légal et des incitations fiscales attractifs et un accès facile aux ressources naturelles du Gabon.

Industrie - Gabon

Une stabilité politique et sociale

Depuis son indépendance, le Gabon jouit d’une stabilité politique et sociale grâce à un pacte social reposant sur la solidarité, le dialogue et la cohésion sociale. Avec des institutions fortes et une justice indépendante et impartiale, le pays est le meilleur en termes de gouvernance en Afrique Centrale selon l’Indice Mo Ibrahim de 2015. N’ayant jamais connu de conflit armé, le Gabon s’impose comme un modèle de paix en Afrique et ailleurs dans le monde.

Carte score mobile - Gabon

Un positionnement stratégique

Situé à la lisière du bassin du Congo et de l’Océan Atlantique, le Gabon est une porte d’entrée idéale sur le marché de l’Afrique Centrale (CEEAC) de 145 millions de consommateurs. Le pays représente, une plateforme d’exception d’exportations sur le monde.

Un immense potentiel naturel

Le Gabon est recouvert par 23 millions d’hectares de forêt tropicale humide, soit l’équivalent de 85% de sa superficie. Cette forêt s’inscrit dans le continuum du bassin forestier du Congo, qui constitue le deuxième “poumon vert” de la planète, après l’Amazonie.
Fort de ses 850 km de littoral maritime, de ses 20 000 km2 de bassins naturels propices au développement de l’aquaculture et d’une biomasse très diversifiée, le Gabon dispose également d’un important potentiel halieutique. Par ailleurs, avec une pluviométrie oscillant entre 1800 et 4000 mm d’eau par an et 5.2 millions d’hectares de terres arables, le Gabon possède des conditions agricoles très favorables.
Le Gabon est également doté d’un fort potentiel minier avec un sous-sol très riche en ressources minérales diversifiées dont le gaz, le manganèse, l’or et le fer.

Filière du bois

Couvrant 85% du territoire, la forêt gabonaise abrite plus de 400 essences parmi lesquelles des essences nobles très prisées comme le Kevazingo, le Wengue et le Moabi.
La filière bois est un des plus importants pourvoyeurs d’emplois au Gabon avec un peu plus de 12 000 personnes pour une surface exploitée de 12 millions d’hectares de forêt.
Elle est également la deuxième activité de valorisation de ressources naturelles, après le
pétrole et représente 4% du PIB et 60% des exportations hors pétrole.
En 2009, le Gabon a défini une nouvelle orientation stratégique de sa filière bois visant à créer plus de valeur avec moins de ressources, tout en augmentant la capacité de
créations de richesses et d’emplois. Cet objectif est atteignable en appliquant les règles de gestion durable des concessions forestières, en transformant sur place toute la
ressource prélevée, en améliorant le rendement matière de la production et en la focalisant sur les produits à plus forte valeur ajouté.
Plusieurs mesures ont été mises en oeuvre par le Gouvernement Gabonais pour favoriser la montée de la chaîne de valeur par les opérateurs dans la filière bois. Parmi ceux on peut citer : l’arrêt de l’exportation des grumes (2010), l’application des mesures incitatives à la transformation du bois (2012) et la réalisation du PPP de la ZERP Nkok.
Celles-ci se sont traduites par des évolutions positives telles que la hausse de la production et de la valeur des bois débités et de sciages. Néanmoins les efforts doivent être poursuivis. L’arrivée de nouveaux investisseurs et le renforcement de l’écosystème d’opérateurs existants sera à ce titre une priorité.

Filière Agricole

Avec un climat équatorial humide, une forte pluviométrie (1 803 mm/an) et environ 5 millions d’ha de terres arables (soit 20% de la surface totale), le Gabon dispose d’un important potentiel pour le développement de la filière agricole³. Malgré ce potentiel, l’agriculture ne représente que 3.6% du PIB et seulement 186 000 hectares sont cultivés en permanence. Aussi, le Gabon est un importateur de produits alimentaires avec une facture annuelle s’élevant à 650 millions de dollars.
Le Gabon a pour ambition d’atteindre l’autosuffisance alimentaire d’ici 2025, en mettant en valeur plus de 560 milles hectares de terres pour une exploitation intensive de filières végétales et animales. Le secteur agricole soutiendra également le développement de filières agroindustrielles d’huile de palme, de caoutchouc, de sucre et de produits alimentaires locaux transformés (farine de manioc, jus de fruit, charcuterie, etc.). 250 mille hectares de terres agricoles sont déjà aménagés et prêts à être remis aux potentiels investisseurs. En effet l’Etat mettra à disposition des investisseurs des parcelles de terres arables aménagées (entre 8 000 et 10 000 hectares) pour développer à la fois les cultures vivrières que celles destinées à l’exportation.
D’importants programmes ont également été mis en oeuvre afin de relancer la filière. Parmi ceux-ci, le programme GRAINE, lancé en 2014 en partenariat avec OLAM, a pour ambition d’aménager 200 mille hectares de terres agricoles en parcelles dotées de titres fonciers, qui seront attribuées aux adhérents du programme (objectif de 25 mille adhérents), regroupés en coopératives agricoles.
La redynamisation du secteur agricole passera ainsi par une étroite collaboration entre l’Etat et les investisseurs privés.

Plantation de manioc au gabon agriculture naturelle

Filière Pêche

Le Gabon dispose d’un potentiel halieutique très important. Fort de ses 850 km de littoral maritime, de ses 20 000 km2 de bassins naturels propices au développement de l’aquaculture et d’une biomasse très diversifiée, le pays a tous les atouts pour assurer l’autosuffisance dans sa consommation de produits halieutiques et exporter vers les marchés régionaux et internationaux.
La filière pêche contribue faiblement à l’économie Gabonaise avec seulement 0,1% du PIB. Pour assurer sa consommation au niveau local, le Gabon importe donc des produits de la mer pour une facture annuelle moyenne de 25 millions de dollars par an4. La nouvelle orientation stratégique adoptée par le Gabon vise à doubler la production de la filière et à tripler les revenus générés par celle-ci d’ici 2025. La dynamisation de la filière passe par le débarquement sur le sol national de 100% des captures de pêche réalisées dans les eaux territoriales gabonaises, et par la transformation locale d’une proportion significative des captures en produits de grande consommation, pour le marché national et international.
Le Gabon a ainsi renforcé le cadre institutionnel et juridique du secteur et a investi dans les infrastructures nécessaires au développement de la filière. Ainsi les prérequis à la redynamisation de la filière se mettent en place, avec notamment la construction en cours de l’infrastructure de débarquement à Owendo. Le Gabon s’est également engagé dans une stratégie de promotion des investissements dans le cade de PPP. Avec Tropical Holding, l’Etat a ainsi noué un PPP ambitieux pour industrialiser le secteur. Le Gabon encourage l’investissement privé pour à la fois mettre en place les prérequis au développement de la filière comme les ports de débarquement et redynamiser la production, avec le développement d’unités d’aquaculture.

Pêcheur Gabonais

Filière Mines

Le Gabon dispose d’un sous-sol riche en ressources minérales avec plus de 900 indices miniers dont les plus importants sont : le manganèse (réserves d’environ 250 millions de tonnes), le fer (réserves de plus de 1 milliards de tonnes), l’or et les terres rares. Toutefois, la filière des mines au Gabon repose essentiellement sur l’exploitation du manganèse et contribue faiblement à l’économie gabonaise avec 4% du PIB. Dans l’optique de faire de cette filière un pilier majeur de son économie, le Gabon a défini deux orientations stratégiques: l’optimisation de la valeur ajoutée par la transformation locale et la diversification de l’exploitation des minerais (fer, or, phosphate, terres rares, matériaux de construction, en plus du manganèse).
Ainsi, le Gabon s’est engagé dans une série d’investissements qui a permis la construction d’un barrage hydroélectrique destiné à approvisionner en énergie deux usines de transformation de manganèse qui ont vu le jour en 2014 et qui transforment à ce jour 10% de la production annuelle du Gabon. Aussi, le pays a renforcé la gouvernance de sa filière des mines notamment par la révision en cours du code minier rendant le cadre des affaires plus attractif aux investisseurs.
Le Gabon compte poursuivre cette dynamique afin de développer cette filière grâce à la diversification de l’exploitation minière et la transformation locale.

Minerai de manganèse extrait d'une mine au gabon

Filière Immobilier

Le Gabon est un pays urbanisé à 85%, l’un des taux les plus élevés du monde. Cependant, le pas connait un déficit d’aménagement urbain et n’a pas pleinement développer le potentiel de la filière de l’immobilier, malgré une réelle demande des ménages et des opérateurs institutionnels.
La demande sur le marché de l’immobilier est élevée avec un déficit de logements pour les ménages évalué à plus de 50 000 logements, essentiellement dans le segment du logement social. Un fort déficit existe également sur le segment de l’immobilier de bureaux avec l’Etat qui dépense près de 40 millions USD par an pour la location, et le secteur privé plus de 48 millions USD par an.
La redynamisation de la filière de l’immobilier s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de réaménagement urbain des capitales politique et économique du pays : Libreville et Port- Gentil. Libreville, dispose de nombreux atouts pour s’imposer, dans la compétition internationale des villes africaines qui attirent les investissements, les talents et les capitaux, comme un hub des affaires, des loisirs et du tourisme en Afrique centrale.
Le Gabon entend ainsi favoriser un écosystème et un modèle d’affaires qui redynamise la promotion immobilière à Port-Gentil et Libreville, dans le but de faciliter l’accès au logement social pour les ménages et accroître l’offre d’immobilier de bureaux.

Port

Filière du Numérique

Le Gabon mise sur la filière du numérique pour en faire un moteur de croissance et un accélérateur des autres secteurs économiques.
L’Etat a ainsi mis en place les prérequis critiques au développement de l’économie numérique en définissant un cadre institutionnel de la société de l’information et en construisant des infrastructures numériques de rang mondial (déploiement de la fibre optique sur un linéaire de 1075 km dans le cadre du projet Central African Backbone-Phase 1 ou encore déploiement de la 4G).
La mise en place de ces bases a permis à la filière du numérique d’être l’une des plus dynamiques ces dernières années. En 2016, un adulte gabonais dispose en moyenne de deux abonnements téléphoniques et le taux de pénétration de l’Internet mobile est de 75%. De même, le Gabon a l’un des taux de pénétration des services de mobile-money parmi les plus élevés d’Afrique, aux côtés de pays comme le Kenya. L’usage des réseaux numériques, le smartphone en particulier, a atteint un niveau qui permet désormais d’en faire un support de masse pour les services en ligne. L’Etat a ainsi commencé la dématérialisation des services administratifs avec la mise en place des premiers services d’e-gouvernement : e-tax et e-visa.
Le Gabon se positionne également comme un pôle régional d’excellence des activités d’observations spatiales avec l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales (AGEOS) qui est dédiée à l’exploitation et à la valorisation de données satellitaires. Afin de renforcer l’écosystème national du numérique, le Gabon a identifié 3 projets à fort impact sur l’économie gabonaise pour lesquels le pays recherche activement des partenaires.

Filière du Tourisme

Le Gabon est doté d’un important potentiel touristique. Le pays est couvert à 80% par une forêt tropicale riche de sa biodiversité. Sa faune et sa flore contiennent la plus grande concentration d’éléphants de forêt sur le continent, environ 20 000 gorilles et plus de 700 espèces d’oiseaux, 70 espèces de reptiles, 190 espèces de mammifères, dont des chimpanzés, des mandrills et des hippopotames, et des milliers d’espèces de plantes endémiques. Ce patrimoine naturel est particulièrement mis en valeur au sein des 13 parcs nationaux représentant 11 % de la superficie totale du pays.
La richesse culturelle de la nation est tout aussi importante et remonte au moins 400 000 ans. Des découvertes archéologiques anciennes ainsi qu’un brassage historique de cultures de diverses origines ont donné naissance au Gabon à un mélange dynamique de quelques 40 groupes ethniques aux langues et aux traditions diverses.
Misant sur ses atouts, le pays a une occasion unique de bâtir une industrie du tourisme durable. Le Gabon compte devenir à l’horizon 2025, la première destination d’écotourisme et le carrefour du tourisme d’affaires et évènementiel en Afrique Centrale.
Le Gabon s’est ainsi engagé dans une démarche d’amélioration de la visibilité du pays comme destination touristique, et de valorisation des sites touristiques actuels. Ces orientations se matérialiseront au travers d’investissements ciblés et permettant la mise en place de circuits touristiques offrant des infrastructures et des services de qualité.

Chute d'eau au Gabon, cascade, escapade en forêt équatoriale

Filière des hydrocarbures et Pétrochimie

Bien que le Gabon soit dans une dynamique de diversification de son économie, pour dépendre moins de la variation des cours du pétrole, le secteur des hydrocarbures reste un secteur moteur de croissance. « Carburant de l’émergence », ce secteur devra alors continuer son expansion et attirer de nouveaux investisseurs nationaux et internationaux, en particulier dans l’exploitation du gaz.
Le Gabon a ainsi mis en place une stratégie de promotion du secteur et notamment des potentialités du bassin sédimentaire gabonais en eaux profondes et très profondes, aux investisseurs internationaux. Le bassin sédimentaire en eaux profondes du Gabon se situe dans un continuum du Golfe de Guinée, où plusieurs découvertes importantes de gisements pétroliers exploitables ont été faites ces dernières années. Il est donc fort probable de faire de nouvelles découvertes de gisements exploitables. Cette perspective aura été suffisamment attractive pour convaincre plusieurs investisseurs de référence à s’engager au Gabon.
Plusieurs initiatives ont par ailleurs été initiées pour faire de Port-Gentil un véritable cluster pétrochimique à l’horizon 2025 qui dépend peu de l’évolution des cours du pétrole. Des négociations sont en cours avec des partenaires privés pour la création d’une Zone Economique Spéciale à l’Ile Mandji, plateforme logistique, pour le développement d’une filière pétrochimique. De premiers investissements productifs sont en phase avancée de préparation, dont une unité de production d’engrais azotés composés et une nouvelle raffinerie de pétrole.
Le Gabon ambitionne ainsi de développer à la fois l’exploitation offshore du pétrole et une filière pétrochimique nationale forte grâce à la production du gaz naturel.

Plateform pétrolier puissant les fonds marins pour extraire l'or noir

Filière Transports et Logistique

Le secteur du Transport et logistique doit être performant pour accompagner la diversification économique du pays et améliorer la compétitivité globale de l’économie. Aussi, au cours de la dernière décennie le Gabon a entamé un processus de développement de son réseau d’infrastructures multimodales facilitant les déplacements des populations et marchandises sur l’ensemble du territoire.
Entre 2009 et 2015, l’offre de transport s’est fortement développée dans tous les domaines notamment grâce à l’extension du réseau routier de 74% et au renouvellement de la flotte de la Société Gabonaise des Transports, la réhabilitation en cours du Transgabonais qui permettra d’en doubler les capacités, et la construction d’un nouvel aéroport international à Port-Gentil. Les deux principaux ports commerciaux du pays (Owendo et Port-Gentil) ont également fait l’objet d’importants travaux de modernisation permettant d’améliorer la compétitivité logistique du Gabon grâce une réduction des coûts et délais de transport des marchandises.
Le Port d’Owendo a connu de nombreuses transformations, avec notamment la création de magasins de stockages, de zones logistiques et la remise en état des voiries portuaires. Des travaux d’extension du port sont actuellement en cours, dans le cadre du partenariat public privé GSEZ. Cet investissement va augmenter les capacités du port et doter Owendo d’une infrastructure de débarquement des captures de pêche, en plus des nouvelles facilités de stockage et de débarquement. Le port commercial de Port-Gentil a également bénéficié de travaux d’extension et de modernisation.
Le Gabon s’est ainsi engagé dans une dynamique de renforcement de sa filière transport et logistique afin de renforcer l’attractivité et la compétitivité de l’économie nationale.

Bateau Import Export décharge marchandise

Filière Eau et Energie

Afin de répondre à ses besoins énergétiques à l’horizon 2025 – 2030, le Gabon devra produire environ 1200 MW d’énergie. Ainsi, dans l’optique de couvrir l’ensemble des besoins du Gabon par une offre compétitive, durable et créatrice d’emplois, trois nouveaux barrages hydroélectriques seront construits en partenariat avec des opérateurs privés sur la période 2016- 2020 : le barrage de Ngoulmendjim dans l’Estuaire (73 MW) et les barrages des Chutes de l’Impératrice (80 MW) et de Dibwangui (30 MW) dans la Ngounié. 80% de l’énergie consommée au Gabon proviendra alors d’une source renouvelable et moins couteuse. Un réseau national intégré alimentera les différentes zones du pays en suivant le tracé des grands corridors d’infrastructures.
En matière d’eau le Gabon ambitionne également d’augmenter sa production avec la construction de l’usine de production d’eau de Ntoum 7 et la mobilisation des eaux du Kango, afin de garantir l’accès universel pour tous à l’eau. 140000m3 d’eau potable supplémentaire sera alors produite par jour pour alimenter Libreville.

Centrale Hydroélectrique - Gabon

Le Gabon, une terre d’opportunités

Création d’entreprise

COMMENT CRÉER UNE ENTREPRISE OU UNE
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  • 3 Formulaires de demande d’immatriculation à retirer au Guichet de création des entreprises de l’ANPI-GABON ;
  • 5 Formulaires de déclaration de constitution de personne morale (M0), à retirer au Greffe de commerce du Guichet de création des entreprises de l’ANPI-GABON ;
  • 1 Plan de location du siège de l’entreprise à retirer au Guichet de création des Entreprises de l’ANPI-GABON ;
  • 2 Copies du contrat d’abonnement ou dernière quittance SEEG ;
  • 2 Extraits de casier judiciaire du Gérant ou de l’Administrateur Général + 1 copie. Au cas échéant une déclaration sur l’honneur (valable 75 jours) à retirer au greffe de commerce du Guichet de création des entreprises de l’ANPI-GABON ;
  • 3 Copies de la pièce d’identité en cours de validité du Gérant ou de l’Administrateur Général (carte nationale d’identité ou permis de conduire ou passeport pour les Gabonais. Carte de séjour ou passeport avec visa en cours de validité pour les étrangers) ;
  • 2 Copies de l’autorisation préalable ou de l’agrément technique, si votre activité est soumise à une réglementation spécifique (Santé, Education,….), délivré par les services compétents.
  • 8 Exemplaires de statuts. A faire certifier conformes par le Conseiller juridique
    de l’ANPI-GABON ;
  • puis les enregistrer aux Impôts ;
  • 3 Exemplaires de la déclaration de régularité et de conformité ;
  • 3 exemplaires de la liste des associés ;
  • Frais divers;
  • Frais ANPI-GABON : 50.000Fcfa pour les nationaux, 200.000Fcfa pour les étrangers ;
  • Frais Greffe de commerce : En fonction du Capital (Minimum 25.000Fcfa) ;
  • Enregistrement des statuts aux impôts : 20.000Fcfa ;
  • Enregistrement d’actes : 5000Fcfa/Acte ;
  • Timbre fiscal : 500Fcfa (A apposer sur chacune des pages des statuts) ;
  • Certificat de résidence (DGDI) : 10.000Fcfa.

COMMENT CRÉER UNE
ENTREPRISE INDIVIDUELLE ?

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  • 5 Formulaires de déclaration de constitution de personne physique (P0), à retirer au greffe de commerce du Guichet de création des entreprises de l’ANPI-GABON ;
  • 3 Copies de la pièce d’identité en cours de validité du Gérant (carte nationale d’identité ou permis de conduire ou passeport pour les gabonais. Carte de séjour ou passeport avec visa en cours de validité pour les étrangers) ;
  • 2 Extraits de casier judiciaire du Gérant et 1 copie. Au cas échéant une déclaration sur l’honneur
    (Valable 75 jours) à retirer au greffe de commerce du Guichet de création des entreprises de l’ANPIGABON ;
  • 1 Acte de mariage (le cas échéant) ;
  • 1 Certificat de résidence et une copie ;
  • 1 Contrat de bail ou attestation de location ;
  • 2 Copies du contrat d’abonnement ou dernière quittance SEEG ;
  • 1 Plan de location du siège de l’entreprise à retirer au Guichet de création des entreprises de l’ANPIGABON ;
  • 2 Copies de l’autorisation préalable ou de l’agrément technique, si votre activité est soumise à une réglementation spécifique (Santé, Education,….), délivré par les services compétents.
  • Frais ANPI-GABON : 25.000Fcfa pour les nationaux, 75.000Fcfa pour les étrangers ;
  • Frais Greffe de commerce : 20.000Fcfa ;
  • Certificat de résidence (DGDI) : 10.000Fcfa.

Source : Alapaj

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